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La nef de paroisse

À droite se trouve l'autel paroissial. Après les pillages protestants du XVIe siècle, la chapelle de paroisse fut réorganisée par l'archidiacre Bertrand de Gémit de Luscan, en 1621 sous l'épiscopat de Gilles de Souvré.

De part et d'autre du Christ en croix, au tableau formant la partie haute du retable, sont représentés saint Bertrand et l'archidiacre de Gémit de Luscan. Ils sont en compagnie de la Vierge, de saint Jean, et de saint François d'Assise. La crucifixion est encadrée par des pilastres et des colonnes en bois doré portant un dais plat.

À la partie inférieure, le tabernacle est encadré par deux bas reliefs en bois doré: à droite, les sacrifices de l'Ancien Testament; à gauche, l'Eucharistie. Un parallélisme rigoureux des symboles rattache le culte juif à la Messe célébrée ici.

Le devant d'autel est en cuir de Cordoue. Son décor gaufré et coloré consiste en arabesques mélant les végétaux, les fleurs et les oiseaux.

Le mausolée de saint Bertrand

Le culte des reliques ne doit pas être mis en bloc sous le qualificatif de superstitieux, ni rejeté sans nuance comme une forme détestable du sentiment religieux. Quels que soient les abus auxquels il a donné lieu dans le passé, il faut le mettre ici à l'actif du pèlerinage en soulignant l'amour des Commingeois pour le tombeau de saint Bertrand et le désir qu'ils ont eu de l'entourer d'autres reliques, à partir du moment où la nouvelle nef gothique a été terminée.

Au registre médian est racontée la mission évangélique de saint Bertrand au Val d'Azun (Bigorre) avec l'épisode du voyou coupant la queue de la mule épiscopale. Sur le panneau de gauche du même niveau, la suite et la fin de cette histoire sont regroupées dans un habile raccourci: le jour de la Pentecôte, les prêtres commingeois délégués à Arrens viennent recevoir les mottes de beurre préparées par les habitants du Val d'Azun.

Le mausolée de saint Bertrand ne date que de l'épiscopat du cardinal Pierre de Foix (1422-1451). Son neveu et successeur Jean de Foix-Béarn (1466-1501) se chargea de l'achever et d'y transférer les reliques en 1476. On est en droit de penser qu'il a recouvert ou fait disparaître un tombeau plus modeste, probablement construit au début du XIVe siècle, en vue de la cérémonie de l'élévation des restes de saint Bertrand liée au pèlerinage de Clément V, en janvier 1309.

Conçu comme une grande châsse de pierre, le mausolée présente quatre angles amortis par des pilastres terminés en pinacles empanachés, sous lesquels ont été placées des statuettes d'anges.

photo © Michel Escourbiac
 
     
Au registre médian est racontée la mission évangélique de saint Bertrand au Val d'Azun (Bigorre) avec l'épisode du voyou coupant la queue de la mule épiscopale. Sur le panneau de gauche du même niveau, la suite et la fin de cette histoire sont regroupées dans un habile raccourci: le jour de la Pentecôte, les prêtres commingeois délégués à Arrens viennent recevoir les mottes de beurre préparées par les habitants du Val d'Azun.

Au registre inférieur, enfin, sont développées les cérémonies du 16 janvier 1309: à gauche s'organise le cortège des clercs, des moines et des évêques autour de la châsse de saint Bertrand que portent quatre cardinaux. A droite, le pape Clément V élève lui-même le chef-reliquaire, suivi de deux évêques brandissant des bras reliquaires.

On est en droit de croire que les deux faces étroites du mausolée avaient été également peintes à la fin du XVIe siècle. S'y trouvent depuis le XVIIIe siècle des toiles dont la mièvrerie choque parfois le visiteur moderne. Elle reprennent quelques uns des principaux récits du livre des miracles de 1179, ce qui prouve bien une adaptation constante, au fil des siècles, aux idées force de la religion populaire.

Un petit couloir, ménagé entre le dos du retable majeur et le tombeau, permet au pélerin de s'approcher au plus près des reliques conservées dans un coffre-fort situé sous le tombeau.

 

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